jeudi 6 octobre 2016

Fierté et paternité

Je n'ai jamais été aussi fier qu'en ce jour de septembre. En fin d'après-midi, tu te pointais le bout du nez, affrontant un nouveau monde dans un concert de larmes, les tiennes mais aussi celles de ta mère et les miennes. Un nouveau monde qu'on découvrira ensemble, parce que pour moi aussi, la vie ne sera plus jamais la même. Une nouvelle vie, dans laquelle je me passionnerai de toi, pour tout et pour rien. D'ailleurs je comprends maintenant la fierté des parents devant les éructations de leur progéniture. Tu te rends compte, si déjà je suis fier de toi pour un rot, qu'est-ce que ce sera lorsque le mot "papa" sortira de ta bouche? Juste d'y penser, ça me rend émotif. Très émotif.

J'ai aussi compris d'où vient le cannibalisme, parce qu'à te regarder, ça donne envie de te croquer. Tes petits orteils et tes petits doigts, même toi tu sembles les trouver appétissants. Tu représentes la beauté qui voit le jour, la fragilité dans toute sa splendeur. Et c'est plutôt angoissant, cette idée qu'un seul faux pas pourrait te briser comme un vase de cristal. Oui la vie, TA vie, est si fragile. Et je souffre déjà de te voir souffrir, car tes pleurs sont contagieux pour le dedans de mes yeux. Et aussi pour mon coeur de pierre devenu un coeur de père. Un coeur en verre qui craque au son de ta détresse. Et pour cette détresse, je t'offre tout ce que j'ai de tendresse.

Tu as maintenant tout juste une semaine. Une toute petite semaine de vie et tu as déjà affronté quelques épreuves, bien que tu n'en aies pas vraiment eu conscience. Sache toutefois que ta mère et moi sommes fiers et heureux que tout se soit bien passé. Et plus tard, quand tu seras grand, j'espère que tu auras suffisamment confiance en moi pour me faire part de tes inquiétudes et de tes craintes pour que je les affronte à tes côtés, ensemble comme des Ninjas du bonheur. Car s'il y a bien une chose qui m'a viré l'estomac à m'en tordre l'intestin grêle durant cette petite semaine de vie qu'est la tienne, c'est de t'imaginer envahi de papillons noirs alors que tout ce que je désire, c'est t'aider à cueillir les arcs-en-ciel. Je t'aime Adam.


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dimanche 8 mai 2016

Mère et fils

Bientôt trois ans. Trois ans que nous partageons notre vie. Trois ans à s'aimer, se taquiner, et un peu se chicaner. À bâtir, planifier et même improviser. Trois ans, c'est peu dans une vie, mais c'est suffisant pour savoir que j'en veux pour toute une nouvelle vie avec toi. Celle qu'on aura créé ensemble, celle d'un p'tit t'homme. Tim-Tom :-) Ou peut-être autre chose que Tim-Tom, je te le concède... Au nom de notre enfant, bien qu'il n'ait pas encore de nom.

Aujourd'hui, c'est la fête des mères. Bonne fête des mères. À une mère déjà magnifique, mais aussi à la mère de mon enfant à naître. C'est une réalité en devenir qui apportera sans équivoque une autre dimension à cette journée. Longtemps, la mère la plus importante de ma vie, c'était la mienne. Celle qui m'a élevé, aimé, réconforté et même grondé. Un peu ce que tu fais à ton tour maintenant. Et bien que tu ne m'élèves pas, tu me fais grandir. Avec toi j'apprends la vie de famille, à être plus patient, et plus tolérant, sauf en regardant l'Arbitre où, paraît-il, c'est différent.

Ma mère, je l'aime de tout mon coeur. Et je sais que mon fils aimera la sienne autant que j'aime la mienne. Car sa mère aussi, je l'aime de tout mon coeur. Il ne t'aura peut-être pas choisi, car j'ai choisi pour lui, mais je sais qu'il sera très heureux de mon choix. Il ne peut en être autrement, tu es la plus merveilleuse du monde. Et grâce à toi, même si aujourd'hui est un jour de pluie, il fait soleil dans notre maison. Je t'aime, bonne fête des mères mon Amour.


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