mardi 27 décembre 2022

J'aimerais te convaincre

J'aimerais te convaincre. Te convaincre que nous deux, c'est immortel. Malgré les différends, malgré quelques nuages gris. Sans la pluie dans le soleil, il n'y a en a pas d'arc-en-ciel. J'aimerais te convaincre. Te convaincre de ne pas oublier, de ne pas nous oublier. J'aimerais que tu te rappelles tous nos sourires, comme j'imagine le tien sans arrêt. J'aimerais que tu m'aimes encore pour une éternité. Une éternité à tes côtés, pour réaliser tout ce qu'on voulait faire ensemble. Pour magasiner les bikinis et faire notre voyage en Westfalia.

J'aimerais que tu te rappelles pourquoi tu m'aimes. Malgré mon humour de mononc' et mes autres travers. J'aimerais te convaincre. Te convaincre de te rappeler le beau, plutôt que le moins beau. Parce qu'il y en a du beau, à remplir les océans. Et lorsque je regarde nos photos ensemble, c'est de l'amour que je ressens, intensément, un amour que je ne peux pas m'imaginer perdre. J'aimerais me convaincre que tu le ressens aussi. J'aimerais te convaincre de nous pardonner les chicanes. Et que tu te rappelles l'ail en pot et les Tootsie Rolls.

J'aimerais te convaincre. J'aimerais que ce moment ne soit pas réel. J'aimerais me réveiller et être à tes côtés simplement. J'aimerais te prendre dans mes bras pour toute une vie. J'aimerais qu'on s'aime encore, et encore. J'aimerais t'embrasser une autre fois, plein de fois. J'aimerais beaucoup de choses, et elles sont toutes avec toi. J'aimerais pouvoir me convaincre que c'est réciproque. J'aimerais mais je sais que ce n'est plus de mon ressort. Alors à la place, j'espère. J'espère que tu m'aimes encore assez pour changer d'idée. Que tu m'aimes encore assez pour avoir envie d'être heureuse avec moi. Comme j'ai envie d'être heureux avec toi. J'espère. J'espère fort comme je t'aime.


Lire la suite »

jeudi 11 août 2022

Soupir et haute voltige

Tu es ma première pensée à mon lever. Tu es mon dernier soupir avant de m'endormir. Tu es toutes les images de mes rêves rebelles. Je me retiens difficilement de te crier tout mon désir, de te répéter que je t'aime, encore, et encore. J'apprends avec douleur à ne pas te hurler tout mon amour, celui qui veut faire exploser ma poitrine lorsque je t'imagine, lorsque je te visualise. Tu es le ciel de mes tourmentes, le bleu de mon arc-en-ciel au dessus des nuages de mon existence.

J'angoisse de t'aimer passionnément, trop profondément. Légèrement inégalement. De cet amour de haute voltige, j'ai le vertige du risque des tristes vestiges. Plus récemment qu'auparavant, j'ai la peur remplie tout plein d'ampleur. Le coeur aspirateur de toute poussière d'amour échappée en liberté. Je suis avide de tous leurs signes parsemés parcimonieusement, pour semer au sein de mon besoin de passion partagée. Je les cueille maladroitement par manque d'assurance. Par trop d'expériences.

Je sens une distance qui se place. Les temps qui changent malgré moi. Je veux replonger dans les eaux torrides de nos fortes émotions. À ces temps d'impatience, ces temps de submergence. Au souvenir de tous ces désirs amoureux exprimés sans aucune retenue. Réciproquement. J'ai la confiance abîmée, le doute qui me harcèle les pensées. Je voudrais feindre l'indifférence, nier ma dépendance. Tordre mon coeur comme une éponge pour en évacuer le trop plein de je t'aime. De cet amour trop intense, j'en suis contrit, je m'en repent.


Lire la suite »

samedi 28 mai 2022

Photo et idées folles

Il y a presque six mois, tu m'apostrophais la photo, me disant que mon chandail trahissait mon côté geek. C'était le début d'une belle histoire. De celles qu'on se rappelle par nos souvenirs immortels, et ce, jusqu'à notre futur perpétuel. C'est l'espoir d'un "ensemble" éternel, ce souhait d'une vie belle d'amour, belle de liberté. Je nous imagine, dans ce futur qui nous appartient, à rouler sans destination dans un Westfalia couvert de tulipes. Parce que t'aimes ça les tulipes, plus que les marguerites. J'imagine. Pis j'aime ça, moi, que tu sois heureuse. Heureuse grâce à moi et mes idées folles. Ça me fait un petit velours élégant. C'est pour ça que j'ai les mains douces, je suppose.

Depuis le début de ces six mois, je m'émerveille sans arrêt, sans cesse, à admirer d'amour le "nous" que nous sommes tous les deux. Ce "nous" que j'aime et qui me rend plus qu'heureux. Par notre complicité qu'on s'bâti ensemble si facilement, à coup d'émoticônes de licorne et d'humour de police. Entre deux sourires et plein de caresses, on a l'intimité plus que parfaite. Et le désir réciproque. Avec toi, j'me sens beau, j'me sens désiré, j'me sens aimé. Avec toi, je suis moi, pis ça aussi, j'trouve ça beau. J'aime ça que tu m'aimes, même immature, même quand tu dis "ÇA, C'EST NON". Quand j'nous regarde, je nous trouve beaux, surtout la moitié d'la photo sur laquelle y'a ta face. Ta belle face.

Bientôt six mois et c'est aussi bientôt ta fête. Pour l'occasion, on se fait un petit week-end en amoureux, heureux tous les deux. Pis on va passer du beau temps. Et j'aime ça, moi, le beau temps, beau parce qu'on est ensemble, pas beau à cause de la météo. Pour ta fête, on va s'aimer, on va manger, on va marcher. Et si tu insistes, j'accepterai de faire une partie d'Axis and Allies avec toi. Juste pour toi. Parce que j'aime ça te faire plaisir, avec mes idées folles. Pour ta fête, je te chanterais bien à mon tour, une belle chanson d'amour. Mais vu mes talents, je vais m'abstenir, au risque de te faire mourir de rire. Je te préfère vivante. Par contre, j'te gratterai la guitare, quelques notes que j'essayerai d'apprendre à ta demande. Parce que oui, j'aime ça te faire plaisir.


Lire la suite »

dimanche 9 janvier 2022

Amour et Caramilk

Je te l'ai déjà dit, que j'avais d'la misère à me retenir le "je t'aime". J'ai juste envie de te le répéter, une fois de plus, plein de fois. Je t'aime. Pour que tu le comprennes, vraiment, pleinement. Je t'aime. Pour que tu réalises les points auxquels je tiens à toi. D'exclamation, de suspension, mais jamais d'interrogation. Je t'aime. Avec conviction, sans condition. Je t'aime, un point final. Un point capital. Je t'aime. Encore, je t'aime. 

Quand t'es pas là, j'angoisse d'avoir perdu un moment qui nous appartient. J'angoisse, parce que j'ai peur. Peur qu'il n'y ait pas de prochaine à la dernière fois que nos lèvres se sont visitées, que nos yeux se sont admirés. Peur de te perdre, peur que sans moi ce soit franchement plus facile, que finalement je ne sois pas adéquat. Je pleure car je peine, à réaliser notre réalité, à réaliser que tu m'as réellement choisi. Consciemment. Je peine à y croire, simplement.

Je l'avoue, je suis apeuré par toutes mes insécurités nées de mon passé, et de tous mes amours brisés. Par tout ce que je sais voir dans le miroir. Mais le temps avance, et j'ai de plus en plus confiance. Confiance que mes blessures Caramilk fonderont au soleil de tout ton amour. Confiance que je peux croire à tous nos lendemains, main dans la main. Tu me donnes les armes pour faire face aux larmes de mon subconscient, pour me convaincre qu'ensemble, c'est bien réel. Qu'ensemble, on s'aime naturel. Merci, merci perpétuel. Je t'aime.

Lire la suite »