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Quelques mots qui traversent le ciel comme des étoiles filantes.
Un bref instant, le temps de faire un voeu : celui de réécrire l'Univers.
Un peu de vrai, un peu de faux. Un peu de tout ce que je veux.
mardi 28 décembre 2021
Arc-en-ciel et firmament
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vendredi 10 décembre 2021
Idée et coriandre
J'ai lancé l'idée en l'air, comme ça, qu'elle passe me voir à la maison. Lui offrir un café, et l'impressionner en y faisant un coeur à l'intérieur. Contre toute attente, elle s'est laissée convaincre d'accepter. Oui, contre toute attente, car, en réalité, je n'étais pas vraiment prêt à la recevoir. Mais elle a accepté, et je me suis dépêché de m'y préparer. Je n'allais certainement pas laisser passer cette chance de la voir deux jours plus tôt que prévu pour un chaudron pas lavé.
Elle est arrivée avec, entre les mains, un bouquet de coriandre. Je n'aime pas vraiment la coriandre, elle le sait. Mais elle savait surtout que ça allait me faire sourire. Ça m'a charmé, plus qu'elle ne puisse s'en douter. Et pendant que fiston ronflait dans sa chambre, on a parlé. De sa vie, de ma vie et de celle de Michel. On a ri, elle a souri (et « wow, quel sourit »), et elle est partie. Le temps s'est envolé avec ce bref moment qui m'a confirmé que mon idée lancée en l'air était bonne. Vraiment bonne.
Cette idée a été la prémisse à une deuxième rencontre qui a dépassé toutes mes attentes, toutes mes espérances. Des nouveaux rires, une pelleté de sourires, des clics, beaucoup, beaucoup de clics, quelques claques, de la douceur, de la chaleur, un peu de tout pour que ce soit parfait, plus-que-parfait. D'un parfait à en nourrir trop d'espoirs secrets. C'était d'un Fan. Tas. Tique à m'tuer la patience. Celle que je n'aurai pas d'ici à ce qu'on se revoit, car déjà, je rêve de l'avoir à nouveau dans mes bras.
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vendredi 26 février 2021
Destruction et désolation
C'est officiel. C'est naturel, c'est une histoire vécue déjà trop souvent. La destruction d'une relation. Mais cette fois, il y a une autre victime dans l'équation : mon fils. Mon petit homme, celui que j'aime plus que tout au monde. Je suis triste, je suis à terre, un tapis pour vos beaux souliers. Je n'arrive pas à traiter la donnée. Ni mentalement, ni physiquement. Je suis étourdis jusque dans le bout du bout de mes doigts. Je suis fort... pour quelques instants seulement. Mon coeur flotte dans ma poitrine comme le Titanic sur l'Atlantique. Quelques sourires seront rescapés, peut-être, cicatrisés à tout jamais par le souvenir de l'épave d'un coeur troué, tout rouillé.
C'est officiel. Je le savais, j'avais une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Mais comment planifier l'avenir avec entrain quand on craint sans arrêt la fin? Comment être heureux au présent du futur lorsqu'on souffre d'anxiété d'anticipation? On évite de monter dans l'échelle pour traverser tout obstacle, de peur de tomber de trop haut quand le barreau cassera. Témoin de tous les signes précurseurs déjà vécus à maintes reprises dans le passé d'une vie d'avant, on est convaincu qu'il cassera. L'épée est tombée, le barreau a cassé. Et ça fait mal. Mal de la voir et la trouver toujours aussi belle, en sachant que ça fait longtemps que ce n'est plus réciproque. Mal qu'elle me regarde avec indifférence alors que je voudrais la prendre encore dans mes bras. Mal de cet échec de plus. Mal pour mon fils et son insouciance brisée.
C'est officiel. Je navigue, non je dérive, dans les eaux du désespoir, parcourant le ciel des yeux pour une éclaircie. À me demander si j'aurai la force de tenir jusqu'à la berge. Cette berge que je ne peux qu'imaginer déserte comme un village fantôme. Où le vent hurle sa désolation aux virevoltants solitaires. Où est l'arc-en-ciel? Le bleu du ciel? Je dois être fort. Pas pour moi. Pour lui. Le serai-je assez? Pour ne pas me noyer dans ce torrent d'amertume, pour ne pas l'abandonner sur un radeau de fortune face aux vagues de mon âme qui coule? Je suis désemparé face à la vie qui vient. Une vie sans réel choix à laquelle je ne peux échapper. Je pleure pour lui, pour moi, pour nous deux.
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