Tu me désires. Tu me trouves beau. Je le sais. Je le sens. Tu me le montres. Et parfois, je le crois, que je le suis vraiment. Beau à ce point. Mais l'important, c'est toi, et ce que tes yeux perçoivent en me regardant. Comme les miens, qui te trouvent belle, et qui te désirent à leur tour. Sans arrêt, sans cesse. On est chanceux, pour la réciprocité de nos désirs. Pour la synchronicité de nos envies. C'est unique, c'est fantastique, c'est même magique. C'est pas rien ça. C'est tout au contraire de rien. Oui, magique, tout simplement.
Et quand on se voit, et que je te prends dans mes bras, que j'enfouis mon nez dans ton cou, et sens ton odeur, tu m'enivres de plénitude. D'un parfum de béatitude dans cette vie parfois un peu trop lugubre. Tu sens bon, tu sens la douceur et la volupté. Ça me donne le goût de te croquer. Te goûter et t'embrasser. Pour que nos bouches se réunissent, pour qu'elles dansent ensemble, et se disent je t'aime. Comme toi et moi sur le plancher de la cuisine, avec pour fond, la musique des 4 Non Blondes.
C'est beau tout ça. Ça me rend heureux quand j'y pense. Et j'y pense. Beaucoup. Sans arrêt, sans cesse quand on est loin l'un de l'autre. Comme en ce moment. Je t'imagine, qui me souris. Je t'imagine, belle, colorée contre moi. Je nous imagine, ensemble, heureux de tendresse. Longtemps. Encore. À croire à l'avenir. À croire en nous deux. Parce qu'on se mérite, et surtout, parce qu'on s'aime, malgré tout, malgré la vie et nos cœurs maganés. Ensemble, à vivre d'amour et d'avoine. Je t'aime, c'est tout.
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