jeudi 19 juin 2025

Évidence et ouverture

Je t'ai lue comme on traverse un orage sans parapluie, sans armure - le cœur pleine ouverture. J'ai ressenti ton amour, sincère à chaque ligne, même mêlée de fatigue et d'émotions qui s'inclinent. Tu cherches à te retrouver, démêler tes peurs. Comprendre ce qui te bouscule, et nourrit tes pleurs. Et moi dans tout ça, je veux juste être là. Pas pour te retenir, mais bien pour te soutenir. Tu n'es pas perdue, tu es en chemin. Et pendant que tu avances, sache que je ne suis pas très loin. Présent à veiller, présent à t'aimer. Oui, je t'aime. Même quand c'est brumeux, même quand c'est tortueux.

Je pense souvent à ce que j'ai rêvé pour nous deux. À ce futur de tendresse et de complicité. De trombonnes et de Wasgijs. De nous deux, façonnés par le temps. Moi aussi, je m'ennuie de danser dans la cuisine avec toi. Et je l'avoue, timidement, de ta lumière sans ombre et sans bruit. De ce regard entre nous qui ne demandait rien d'autre qu'un peu plus de "encore". Mais sache qu'encore aujourd'hui, même quand tu n'es pas là, tu restes au creux de mes pensées. Sans arrêt, sans cesse. Je suis toujours heureux quand tu reviens. Impatient de te retrouver, impatient de te voir sourire. Et je l'avoue, je l'admets, te montrer tout mon désir.

Je le sais, parfois - peut-être trop souvent - je ne dis pas les bons mots. J'ai peur, parfois - peut-être trop souvent - de ne pas être à la hauteur de ce que tu souhaites. Et sans le vouloir, blesser ton cœur qui espère. Ton cœur qui rêve grand. Mais malgré mes doutes et mes craintes, ce que je ressens pour toi, c'est immense. Mon amour est sincère, mon amour est entier. Malgré mes silences et mes gestes maladroits, tu es mon évidence. Mon amour et mon lait d’avoine. Et même quand mes mots se coincent, mon cœur, lui, parle fort.


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