Le mois de novembre en est un de mélancolie. Et cette année, bien qu'on ne soit plus dans le temps des perséides, novembre vient avec son lot d'étoiles filantes. Celles qui nous rappellent que tout est beaucoup trop éphémères, et que la vie, elle, est parfois un peu trop amère. On dit que la musique rassemble, qu'elle unit les gens. Mais, ça, on s'en souvient juste à la St-Jean, sinon seulement lorsqu'on est en deuil. Parce que l'amour, c'est toujours plus frappant quand la mort l'accompagne. Parce que la mélancolie, et la tristesse infinie, c'est un sentiment universel auquel on s'associe, malheureusement, trop facilement.
Le mois de novembre en est un dont je me serais passé souvent dans ma vie. Parce que tout paraît plus difficile quand la noirceur du ciel accompagne celle qui se trouve dans le coeur. Parce que les feuilles des arbres ne sont pas les seules à tomber sous le poids du désespoir d'un soleil qui s'éteint. Parce que les pleurs dans la pluie sont froids sur la joue, au premier gel de l'automne. De tout ça, je me serais passé bien souvent, parce qu'en novembre, la vie est aussi fragile que la première glace d'une flaque d'eau qui se brise sous n'importe quel piétinement.
Le mois de novembre en est un d'une tristesse infinie. Et malgré l'Amérique qui pleure cette année, il demeure un peu d'espoir au sein de mon histoire. L'espoir que cette période déprimante deviendra un jour souvenir de romance. En dépit du soleil en carence, j'ai espoir d'aller à contresens dans cette grisaille de novembre. L'espoir d'un peu de bonheur, malgré ma vie et toutes mes craintes qui l'envahissent, qui la parsèment jusqu'à me désillusionner d'un futur sans rupture. Oui, malgré tout mon pessimisme névralgique, j'ose espérer de volupté galactique parmi les étoiles filantes. Et cet espoir, il vient de toi.

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