La question à se poser est de celles dont on ne veut pas nécessairement la réponse.
Je l'ai rencontrée par un dimanche ensoleillé, un des premiers en début de printemps. On s'est promenés, on a rigolé. Je l'ai trouvée belle, elle m'a trouvé adorable. Adorable, de ces qualificatifs que l'on attribue aux enfants en bas âge. Mais c'est un peu ce que je suis, attachant de par mes petites attentions, de par tous ces gestes empreints d'espérances secrètes. Je lui donnerais une rose, que j'aurais dessinée sur une feuille de papier. Parce que je l'apprécie, mais une vraie rose, ce serait un peu trop révélateur de mes attentes trop hâtives.
Pendant cet instant partagé, elle m'a fait quelques confidences sur son passé. Je lui ai raconté notre futur. Ce n'était que pures spéculations, mais c'était dit sur un fond d'espoirs inavoués. De ces paroles en l'air, dites à la blague, mais qui viennent nous hanter, le soir dans notre lit lorsqu'on y repense, et si jamais? Et pourquoi pas? On verra bien, c'est certain.
On a passé un bon moment. Tous les deux, manifestant intérêt réciproque pour une suite. Une poursuite sur un chemin où l'on se croiserait à nouveau, volontairement. Pour d'autres rires, pour des rapprochements certains. Mais la question à se poser aujourd'hui, c'est à savoir si l'intérêt est toujours aussi réciproque, et c'est là que la réponse n'est peut-être pas de celles dont on a envie d'entendre. Mais, et si jamais?
Quelques mots qui traversent le ciel comme des étoiles filantes.
Un bref instant, le temps de faire un voeu : celui de réécrire l'Univers.
Un peu de vrai, un peu de faux. Un peu de tout ce que je veux.
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